Bigger Smaller Message Print

West African Regional Portal on the Rights of People with Disabilities

News
en

en

News

La COVID-19 et les personnes atteintes de paralysie cérébrale

La pandémie de COVID-19 a été confirmée pour la première fois en Italie le 31 janvier 2020. Le même jour, le gouvernement italien a suspendu tous les vols à destination et en provenance de la Chine et a déclaré l'état d'urgence. En février, onze municipalités du nord de l'Italie ont été identifiées comme étant les centres des deux principaux groupes italiens et placées en quarantaine. Le texte qui suit est un partage de l'histoire de Luca, un jeune homme atteint de la paralysie cérébrale. C'est un récit de l'international disability alliance (IDA).

C’est l’histoire de Luca, un jeune homme d’une vingtaine d’années vivant en Toscane, où le premier cas de COVID-19 a été détecté à Florence, le 25 février 2020.

Luca est titulaire d’une licence en communication et écrit actuellement des articles pour un journal local. Il souffre d’un handicap physique résultant d’une infirmité motrice cérébrale et a de grands besoins de soutien. "En raison de COVID-19, mon assistant personnel n’a pas pu venir chez moi et mes parents ont dû le remplacer", dit-il. Luca n’a pas vu son assistant personnel depuis deux mois et est très heureux de le voir dans quelques jours. De plus, le centre de physiothérapie et les piscines thermales où Luca effectue sa rééducation ont été fermés. "La piscine est une nécessité pour moi et aussi, je rencontre mes amis et c’est ma chance de socialiser", dit-il.

Il note également que sa participation à la vie culturelle et sportive a disparu. "Cela me manque de regarder mes matchs de basket et de soutenir l’équipe locale", dit-il. En raison du handicap de Luca, les médecins l’ont prévenu qu’il devait faire attention à ne pas contracter le COVID-19, car cela pourrait avoir de graves conséquences sur sa santé. "J’ai eu peur de l’attraper et je dois être très prudent. Je dois même faire attention à ne pas attraper un simple rhume", dit-il. Cela signifie que ses interactions sociales et ses contacts physiques sont presque inexistants. Il admet que le fait de rencontrer peu de gens et de ne pas pouvoir les embrasser ou les étreindre l’a vraiment affecté. Il s’inquiète également pour ses grands-parents, qui lui prodiguent souvent des soins.
Pour plus d’informations, visitez le site de l’IDA

Repri en français par Brice P. BANDO, Point focal PROADIPH-Togo

Research about

en

Directories DIRECTORIES

en

Forums

NEWSLETTER NEWSLETTER

Alerts

  • Check the sections to which you wish to subscribe


Newsletter

Subscribe to the PROADIPH Email Newsletter