Togo : Le projet « Éducation Inclusive des enfants handicapés » impacte les localités de la région des plateaux.

Trois (3) ans après sa mise en place dans les préfectures de l’Ogou et de Haho (Atakpame et Notse plus précisément) dans la région des plateaux, le projet » Éducation Inclusive des enfants handicapés » donne des résultats positifs et satisfaisants.

L’ors d’un atelier organisé le mardi 22 décembre 2020, à Lomé, les participants ont validé les résultats de l’évaluation finale dudit projet initié par la Coalition Nationale Togolaise pour l’Education Pour Tous (CNT\EPT) avec le soutien financier de la coopération allemande (CBM).
Il a donc permis de faciliter l’accès à moyen et long termes à l’éducation des enfants et jeunes handicapés ; amener les communautés à améliorer leur compréhension, leurs attitudes et leurs pratiques en matière de droits et des jeunes handicapés à l’éducation, entre autres, énumère Kofi Kanitom, le chef projet à la CNT\EPT.

L’atelier de ce jour a été une occasion pour la trentaine de participants de connaître le contenu du rapport, de son évaluation finale, les stratégies de mise en œuvre et de gestion, l’état d’achèvement, son impact, la durabilité, les leçons tirées, etc. Ils ont également donné leur point de vue sur le rapport, formulé leurs critiques avant de procéder à la validation dudit rapport.
Au départ, l’Education Inclusive des enfants handicapés vise à « amener l’Etat à élaborer et adopter puis mettre en oeuvre une stratégie nationale d’éducation inclusive (EI), renforcer les capacités des différentes structures et organisations afin qu’elles puissent promouvoir le droit à l’éducation des élèves handicapés, provoquer le changement de la perception des familles et communautés du Haho et de l’Ogou sur le handicap et obtenir leur soutien à l’éducation des enfants handicapés, préparer les établissements scolaires et les écoles de formation des enseignants à favoriser l’inclusivité des élèves handicapés et mettre en réseau les acteurs impliqués dans le projet et les orienter vers une synergie d’action et l’échange mutuel des « connaissances », rappelle Mme Adjoua N. Amai-Looky, la présidente du Conseil d’administration de la CNT\EPT.
La validation du rapport, poursuit-elle, « indique que nous sommes arrivés à la fin du temps qui était fixé pour atteindre les résultats ».

LOUKOUBA Dermane rédacteur proadiph-Togo.