Togo : les personnes handicapées sollicitent des subventions de l’Etat

La coordination du Cercle d’action pour le développement des personnes handicapées (CADEPH) a échangé vendredi avec la Direction préfectorale de l’action sociale. La rencontre a été ouverte par Adamou Abdoulaye, maire d’Agoè-Nyivé 4 en présence des responsables d’autres associations œuvrant pour l’épanouissement de la personne handicapée.

La rencontre a permis de sensibiliser les responsables communaux de la direction préfectorale de l’action sociale et les délégués communaux de CADEPH sur les mesures barrières du covid-19 et les inviter à leur tour à sensibiliser les personnes handicapées surtout leurs accompagnements dans la préfecture d’Agoe-Nyivé.

Elle a aussi favorisé l’envoi en mission des délégués communaux de CADEPH à l’exercice de leur fonction et la mise sur pied d’un cadre préfectoral d’évaluation et d’harmonisation des actions de promotion des droits des personnes handicapées.

« Nous œuvrons pour que les budgets des communes soient sensibles aux droits des personnes handicapées. Une fois que c’est fait, nous allons avec l’appui de la direction de l’action sociale faire en sorte qu’il y ait une subvention annuelle à l’association CADEPH pour nos membres dans le domaine de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle », a indiqué Gratien Akakpo-Numado, président du CADEPH.

A l’occasion, la FETAPH, représentée par son directeur de programme, Dodzi N’Tekpo a offert à chaque commune de gel hydro alcoolique, de dispositif de lave-mains, du savon liquide et des affiches.

De son côté, le maire d’Agoè-Nyivé 4 offre un stage à 2 personnes handicapées à la mairie de Togblékopé.

« On a besoin de vous, vous avez besoin de nous mais vous avez déjà démontré que vous êtes suffisamment organisés et que vous n’attendez que de nous » a témoigné M. Abdoulaye à l’ouverture de la rencontre.

Pour sa part, le directeur préfectoral de l’action préfectorale, Wissiliwa Sallah a félicité le CADEPH pour l’organisation de cette rencontre.

Pour lui, c’est le signe de la détermination du président du CADEPH à lutter contre la vulnérabilité des personnes handicapées.